Le CSI est constitué d’au moins deux membres indépendants de la direction de thèse et du projet de recherche du doctorant. Sa constitution minimale est la suivante :

  • Un membre qui peut appartenir au laboratoire d’accueil du doctorant (mais pas à la même équipe),
  • Un membre extérieur au laboratoire d’accueil du doctorant.

♦ Au moins l’un d’eux est un académique (enseignant-chercheur ou chercheur) titulaire de l’HDR.

♦ En outre , il faut qu’un des membres connaisse bien le domaine de la thèse, tandis que l’autre peut en être très éloigné (le but est que le CSI puisse avoir un avis pertinent sur le contenu du travail, mais sans que les entretiens ne se transforment en réunion scientifiques entre spécialistes).

Il faut que la composition du CSI soit co-construite par le doctorant et son équipe d’encadrement *.

D’un point de vue pratique, l’ED estime souhaitable que le doctorant soit à l’initiative de la proposition d’au moins un des membres du CSI.

♦ En outre, pour faciliter les relations, nous recommandons aussi qu’au moins un des membres soit proche géographiquement.

♦ Les membres du CSI pourront faire partie du jury de thèse, mais ne pourront pas être rapporteurs.

Formulaire disponible dans la rubrique « FORMULAIRES PSIME »

* Concrètement, il faut surtout éviter que le doctorant puisse avoir le sentiment que les membres de son CSI sont trop proches de la direction de thèse (que ce soit par affinité personnelle, proximité thématique, lien hiérarchique, etc), ce qui pourrait l’empêcher de s’exprimer librement ; il ne faudrait pas non plus que le directeur de thèse ait l’impression que les membres du CSI portent un regard inquisiteur sur son travail d’encadrement. Dans les deux cas, cela interdirait les bénéfices attendus de ce dispositif. L’idéal est que le CSI adopte une position« bienveillante », que ce soit vis-à-vis du doctorant ou de la direction de thèse.